Détail de la session
Session plénière 2
Session JFN
Vendredi 29 novembre 2019 | 10:30 - 12:30 | Grand Auditorium - Niveau -2
Modérateur(s) : Jean-Marie BARD (Nantes), Francisca JOLY (Clichy)
- Annonce futures congrès
- CO63 - Association entre la qualité de l'alimentation selon les recommandations alimentaires françaises de 2017 et le risque de décès, de maladies cardiovasculaires et de cancer
D. Chaltiel*, C. Julia, R. Chaltiel, J. Baudry, M. Touvier, L. Fezeu, N. Druesne-Pecollo, P. Galan, S. Hercberg, E. Kesse-Guyot et EREN (Bobigny) - CO64 - Streptococcus Thermophilus CNRZ160 permet de limiter les pertes de masse maigre chez l’âgé en préservant la sensibilité de la protéosynthèse musculaire au repas lors d’une inflammation intestinale à bas bruit
I. Savary-Auzeloux*, M. Jarzaguet, J. David, M. De Azevedo, J.-M. Chatel, D. Dardevet (Jouy-en-Josas) - CO65 - Consommation de café et risque de démence à long-terme en fonction du polymorphisme du gène CYP1A2 dans la cohorte des Trois-Cités
S. Lefevre-Arbogast*, C. Helmer, C. Tzourio, C. Berr, C. Samieri (Bordeaux) - Conférence plénière Xavier Leverve : Transplantation hépatique, métabolisme et nutrition
Karim BOUDJEMA (Rennes)- La NASH (stéatohépatite non-alcoolique), déjà première des indications de greffe de foie aux USA voit son incidence augmenter en Europe. Elle évolue vers la cirrhose et expose aux cancers primitifs du foie. A cela une raison : l’incidence croissante du syndrome métabolique où se potentialisent les risques de l’obésité, de l’hyperlipidémie, de l’hypertension artérielle et du diabète. Pour des raisons encore mal connues les greffés du foie, s’ils n’étaient pas métaboliques avant la transplantation le deviennent après et il semble que la dénutrition préopératoire que confère la maladie, les traitements immunosuppresseurs et les modifications du comportement alimentaire, en soient les principaux facteurs favorisant. Enfin, les donneurs d’organes sont eux-aussi de plus en plus métaboliques. Les greffons hépatiques, alors stéatosiques et inflammatoires exposent les receveurs à des complications graves qui mettent en jeux le pronostic vital et altèrent les résultats de la greffe. Ainsi, la transplantation hépatique devient de plus en plus « métabolique ». A tous ces maux un traitement : la prévention. Par l’information et l’éducation. Apprendre à bien manger. Aux greffés sans doute mais mieux encore à la population générale.